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Eduquer en EPM : une mission sous influence

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Au-delà des polémiques sur les établissements pénitentiaires pour mineurs, un rapport de recherche dirigé par le sociologue Gilles Chantraine montre comment la cohabitation de quatre administrations bouscule les pratiques professionnelles et la façon dont les personnels éducatifs tentent, non sans mal, de résister au carcan carcéral.

Les établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) ont changé le paradigme de l’incarcération des 13-18 ans. Alors que celle-ci était considérée comme un moyen de neutraliser les jeunes délinquants par un « coup d’arrêt » dans leur parcours judiciaire, ces nouvelles structures, créées par la loi d’orientation et de programmation pour la justice du 9 septembre 2002, affichent une nouvelle ambition : se servir de la détention pour les resocialiser, en misant sur le partenariat des personnels de l’administration pénitentiaire, de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), de l’Education nationale et de la santé. Cette innovation, lancée dans un contexte de durcissement de la justice des mineurs, a dès le départ suscité une polémique entre ceux qui y ont vu un moyen de faire

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