La paupérisation des locataires du parc HLM s’accentue, selon un rapport présenté par l’USH (Union sociale pour l’habitat) à l’occasion de son congrès, qui s’est tenu du 27 au 29 septembre à Bordeaux (1). En 2009, 19 % des occupants avaient des ressources inférieures à 20 % des plafonds pour être éligibles au logement social, soit à 400 € mensuels pour une personne seule, et 60 % avaient des ressources inférieures à 60 % de ces plafonds, soit à 1 070 € mensuels. Au total, plus de 2,5 millions de ménages logés en HLM ont des revenus inférieurs aux plafonds des logements PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), destinés aux ménages rencontrant des difficulté d’insertion. Et « le phénomène s’accélère », souligne l’USH : « les partants sont systématiquement remplacés par des ménages de plus en plus modestes ». A cette tendance, qui résulte de la précarisation d’une partie de la population et de l’inadaptation du parc privé à leurs revenus, s’ajoute la hausse générale du coût du logement. Signe du décalage entre la croissance de la capacité financière des ménages et celle des loyers, la proportion des l
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