Les lieux de vie et d’accueil feraient-ils tache dans un paysage social et médico-social de plus en plus normalisé ? C’est la question que se posent leurs permanents. Nées dans les années 1970 dans le mouvement d’alternative aux grosses institutions, ces microstructures, basées sur le « vivre avec » et le « partage réfléchi du quotidien », avaient réussi, après des années de mobilisation, à être reconnues dans la loi 2002-2, sans toutefois être assimilées aux établissements. Pourtant, alors que la qualité de leur travail auprès des publics « incasables » ne fait aujourd’hui plus débat – une étude du conseil général de l’Essonne de 2010 démontre leur bon rapport qualité/prix à côté du placement familial ou en institution –, elles sont menacées par le rabot gestionnaire des pouvoirs publics. « On assiste
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