Vous annoncez l’émergence d’une économie de la connaissance. Comment la définissez-vous ?
Il s’agit de la manière dont les individus produisent, eux-mêmes, par leurs multiples expériences, de nouveaux types de connaissances. On a souvent tendance à considérer la connaissance comme un stock de savoirs venant d’en haut. Désormais, il faut plutôt raisonner en termes de flux. La connaissance est une dynamique permanente qui s’appuie sur la créativité de chacun, via toutes formes de réseaux, numériques ou non. Je pense, par exemple, aux systèmes collaboratifs existant sur Internet. Dans ce jeu, chacun peut laisser son empreinte, même s’il n’en est pas toujours conscient. Et ces connaissances, pour l’essentiel, viennent de l
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