Des mesures d’affichage, aux contours juridiques flous, quand elles n’existent pas déjà. Pour les associations qui travaillent auprès des Roms, les annonces du ministre de l’Intérieur sur la délinquance des ressortissants roumains (voir ce numéro, page 18) provoquent un nouveau malaise. Outre l’imprécision des chiffres avancés, Claude Guéant évoquant non pas le nombre de personnes condamnées, mais de mis en cause ou de défèrements, « ces déclarations sont d’autant plus mal venues que les acteurs institutionnels avec lesquels nous travaillons ont pris conscience du statut de victime des mineurs et de la nécessité de les protéger. S’il ne faut pas nier le phénomène des réseaux mafieux, le problème est celui de la réponse », explique Damien Nantes, directeurde l’association Hors la rue.
La nature juridique du « rapatriement » souhaité pour les mineurs roumains iso
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