« J’étais un joueur : je le sentis à cet instant précis. Mes bras et mes jambes tremblaient, mes tempes battaient. » Dès lors, Alexis Ivanovitch, protagoniste du Joueur, roman de Fiodor Dostoïevski, hantera les casinos, pris dans l’étau du jeu compulsif. Une passion ravageuse que connut lui-même l’écrivain russe et qu’on nommerait aujourd’hui « addiction ». Ce terme, qui n’est plus réservé à la toxicomanie ou à l’alcoolisme, englobe diverses conduites, dont le jeu excessif mais aussi les achats compulsifs, les usages d’Internet et de jeux vidéo, l’anorexie, la boulimie, l’hypersexualité, la dépendance au sport, au travail… Selon Isabelle Varescon, professeure de psychopathologie à l’université Paris-Descart
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