Des villes au service du « bien-être » de leurs habitants - ASH

Instiller une attention aiguë à la santé dans toutes les politiques locales pour réduire les inégalités sociales de santé et améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la population, tel est l’objectif des municipalités qui adhèrent au réseau Villes-Santé de l’Organisation mondiale de la santé. Avec un souci majeur : convaincre de multiples acteurs, parfois très éloignés de l’idée qu’eux aussi sont concernés par ces problématiques.

En France, la santé est traditionnellement appréhendée en termes médicaux et curatifs. Rompant avec cette approche, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) défend, depuis sa création en 1948, une conception beaucoup plus globale. La santé est définie comme « un état de complet bien-être physique, mental et social et […] pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité ». Le mouvement des Villes-Santé, initié en 1986 par le bureau européen de l’OMS, s’inscrit dans le droit-fil de cette définition. Son objectif est d’« améliorer le bien-être physique, mental, social et environnemental de ceux qui vivent et vivront dans les villes » – soit l’écrasante majorité de la

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