Les mesures d’austérité annoncées le 24 août par le Premier ministre (voir ce numéro, page 5) vont encore alourdir la facture des ménages. Ce sentiment, largement exprimé par l’opposition, les syndicats, les associations familiales, de consommateurs et d’usagers de la santé, tranche avec la volonté affichée du gouvernement de redresser les finances publiques « dans un esprit de justice fiscale ». De fait, à côté de l’instauration d’une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus (200 millions d’euros sur les 11 milliards de gains escomptés en 2012), de la hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital ou de la suppression de l’abattement pour durée de détention sur les plus-values immobilières, le plan comporte une série de hausses de prélèvements qui n’épargneront pas les plus modestes.
Parmi les décisions les plus décriées
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