Prestation de compensation du handicap (PCH) ou allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) ? Le choix de l’une ou l’autre prestation est fortement lié au type de déficience, mais aussi à la nature et à l’importance des besoins d’aide. C’est ce que montre la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui a mené, entre octobre 2009 et mars 2010, une enquête auprès d’un échantillon de bénéficiaires vivant à domicile (1). L’objectif était de mieux connaître leurs caractéristiques sociodémographiques, leurs types de handicap et leurs besoins, mais aussi d’éclairer les motifs qui les conduisent à demander une PCH, mise en place depuis le 1er janvier 2006 (2), ou à lui préférer encore l’ACTP, vouée à disparaître à son profit.
Au 31 décembre 2008, 66 850 adultes de moins de 60 ans vivant à domicile ont ouvert des droits à l’ACTP et 63 750 à la PCH. Quant ils optent pour cette dernière, ce choix est alors définitif. Si les allocataires de l’ACTP et ceux de la PCH souffrent respectivement à 37 % et 42 % d’une déficience motrice, les premiers comptent plus de déficients intell
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