Sans mise en œuvre du « registre national des crédits aux particuliers » pouvant recenser les crédits en cours de l’emprunteur pour mieux évaluer sa situation financière, la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation passera à côté de ses objectifs de lutte contre le surendettement. Telle est la mise en garde de Jean-Louis Kiehl, président de la Fédération française des associations Crésus (pour « chambres régionales de surendettement social »), dans un courrier adressé en mai à l’ancienne ministre de l’Economie, Christine Lagarde. La loi a en effet renvoyé la création de ce fichier « positif », soutenu par les associations de lutte contre les exclusions mais contesté par les banques, aux conclusions d’un rapport réalisé par un comité de préfiguration. Or, selon Jean-Louis Kiehl, « ce document a été remis en toute discrétion » et ses préconisations techniques – notamment le choix de l’identifiant de l’emprunteur – risquent de rendre irréalisable la création du fichier.
Les données issues du dernier rapport d’activité de la Fédération des associations Crésus, qui accompagnent les ménag
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?