« Ne m’en voulait pas si ma syntaxe est originale, j’ai toujours eu du mal avec les règles, en général », écrit Sylvie Ohayon, la petite Lili de Papa was not a rolling stone, qui déballe dans ce roman ses souvenirs avec une grande énergie. On tourne les pages à une vitesse folle pour découvrir l’ascension sociale de cette fillette qui, au sein des barres HLM où elle a grandi, a cru pouvoir réunir les trois communautés monothéistes parce qu’elle est juive, arabe et a été élevée par un catholique pratiquant. Aujourd’hui, Sylvie Ohayon est riche et vit à Paris. Elle est publicitaire – à l’origine du fameux slogan de Wonderbra « Regardez-moi dans les yeux, j’ai dit les yeux ! » – et joaillière – car elle a toujours été éblouie par « l’or 18 caillera » ! Jusqu’à l’âge de 26 ans, son quotidien, c’était la cité des 4 000, en Seine-Saint-Denis. Et, entre les murs de son grand appartement, elle repe
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