Quel regard portez-vous sur la loi du 4 juillet 2001 ?
C’est une avancée dans la reconnaissance du droit des femmes à maîtriser leur fécondité. Cette loi a allongé les délais de 10 à 12 semaines de grossesse pour avorter, alignant la France sur la moyenne européenne.
Elle a cherché également à faciliter l’accès à l’IVG tant des majeures, par la suppression de l’entretien obligatoire, que des mineures, qui n’ont plus besoin d’avoir l’autorisation parentale même si elles doivent être accompagnées par un adulte référent. En outre, elle a autorisé la contraception définitive et ainsi permis à des hommes et des femmes de se faire stériliser.
Dix ans après, comment ce texte est-il appliqué sur le territoire ?
Alors que l’accès à l’avortement devait devenir un véritable droit, on constate de nombreuses difficultés. L’acte d’IVG n�
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