Le constat n’est pas nouveau : le problème de l’hébergement des demandeurs d’asile connaît une acuité particulière en raison de la forte augmentation, ces dernières années, du flux de la demande d’asile. Cette progression a mis sous pression les structures d’hébergement chargées de les prendre en charge pendant la durée de l’instruction de leurs dossiers : centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) mais aussi centres d’hébergement généraliste. Or, dans le même temps, les crédits liés à l’accueil et à l’hébergement de ces populations font régulièrement l’objet de sous-budgétisations en loi de finances initiale. Un état de fait que les sénateurs Pierre Bernard-Reymond (UMP, Hautes-Alpes) et Philippe Dallier (UMP, Seine-Saint-Denis) regrettent aujourd’hui dans un rapport d’information (1).
A titre d’exemple, expliquent-ils dans ce document, 117,3 millions d’euros ont dû être ajoutés en cours d’exercice 2010 aux 239 millions d’euros inscrits initialement au sein de la mission « immigration, asile, intégration ». Et ce phénomène se reproduit d’ailleurs en 2011 puisque le prochain projet de loi de finances rec
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