Le personnage ne laisse personne indifférent. Dans le documentaire que lui consacre la chaîne LCP, Jean-Marc Borello, délégué général du groupe SOS (4 000 salariés, plus de 200 établissements et services, 37 entreprises sociales) est souvent qualifié de « grande gueule », de « mégalo » ou encore de « lunatique ». Mais ces adjectifs sont plus souvent prononcés avec une pointe d’admiration qu’avec aversion. Car toutes les personnes interviewées sont d’accord sur un point : Jean-Marc Borello a su mettre son fort tempérament au service des personnes en difficulté. « Plus entrepreneur que patron », cet ancien éducateur spécialisé – un rebelle à vie, qui fugua de chez ses parents dès l’âge de 7 ans et dont le livre de chevet fut Chiens perdus sans collier de Gilbert Cesbron – « a toujours deux ou trois métros d’avance », dixit François Soulage, président du Secours catholique. Sa principale qualité ? « Ne jamais être arrêté par les obstacles posés sur
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