« Les jeunes sont victimes d’indifférence et d’injustice à travers la politique du logement », s’insurgent les organisations syndicales des salariés – CFDT, CFE-CGC, Snepat-FO et CGT-FJT – et celles des employeurs – Snefos et Syneas (1) – de la branche des organismes gestionnaires de foyers et services pour jeunes travailleurs. Pour la première fois, elles s’allient pour réclamer une réforme des conditions de financement de ces structures. « Alors même que nous avons de plus en plus de besoins, nous n’arrivons plus à atteindre l’équilibre économique », pointe Jean-Louis Joliot, président du Snefos. Grâce aux foyers de jeunes travailleurs (FJT), chaque année, des jeunes, souvent les plus démunis de ressources et de relations sociales, peuvent accéder à un logement transitoire, étape essentielle à leur recherche d’emploi, à leur formation professionnelle ou à leur entrée dans la vie active. Or, déplore Ghislaine Le Divechen, secrétaire nationale de la CGT-FJT : « Les subventions des postes d’animateurs ont été divisées par deux, celles des caisses d’allocations familiales pour l’accompagnement des jeunes ne cessent
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?