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Prisonnier d’un corps

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Totalement paralysé après un AVC, Philippe Vigand communique désormais en battant des paupières. Avec un humour corrosif, il raconte ici son quotidien, entre plaisirs et misères.

« Curieux, certains me regardent avec insistance ; d’autres, apeurés, s’empressent de regarder ailleurs. Au début, ces réactions m’ont attendri. Au fil des années, l’attendrissement a cédé la place à l’agacement. Dans le fond, je m’étonne encore d’étonner. » Le problème, c’est que Philippe Vigand est le seul à s’être accoutumé à son apparence extérieure de « légume », écrit-il, à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui l’a laissé dans un syndrome d’enfermement (Locked-in syndrome). Mais de « légume vert », poursuit l’auteur avec ironie.

Philippe Vigand entreprend ici de raconter son quotidien, à commencer par sa panoplie, indispensable – code, fauteuil, ordinateur, auxiliaire de vie –, mais qui réserve bien des surprises. Le code ne lui permet pas, par exemple, d’épeler les cédilles, et Philippe se retrouve un jour à demander en vain à une infirmière distraite un caleçon qui ne viend

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