« Dans une contribution intitulée “Eloge de la subjectivité” (1), notre collègue formatrice Muriel Junique a donné une importance cruciale aux “émotions” dans l’accompagnement social. Leur réhabilitation me paraît en efffet indispensable dans la formation, comme dans la pratique, de nos futurs travailleurs sociaux. La démesure scientifique (le scientisme) et intellectuelle dans le travail social (ainsi que dans le champ des sciences sociales en général) a conduit à sous-estimer leur importance, ce qui a eu pour conséquence de brouiller les repères dans l’action sociale.
Je souhaite cependant apporter quelques précisions pour éviter d’opposer objectivation et subjectivité, ce qui est un contresens. Bien que l’article en question s’attaque farouchement à l’“objectivation”, il contient, à maintes reprises, des développements qui vont directement dans le sens de l’objectivation. “Nous sav
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