Depuis la première édition des Nomades du vide, en 1996, les jeunes errants ont-ils changé ?
Indéniablement, ne serait-ce que parce qu’ils ont vieilli. Ce qui a changé aussi, c’est la féminisation de l’errance active. Depuis 1995, on est passé de 85 % à près de 60 % d’hommes. De même, les dynamiques de vie se sont transformées. Jusqu’en 2000, elles étaient aléatoires, avec des parcours très individuels. On se stabilisait l’hiver et on bougeait l’été dans les festivals. Aujourd’hui, les entrées en errance débouchent très vite sur des sédentarisations rurales ou urbaines en lien avec l’errance la plus dure, celle des squats, de la marginalité établie et des produits. Car
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