La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale n’est pas favorable à la levée de l’anonymat des femmes qui accouchent dans le secret. Elle l’a rappelé le 12 mai dernier lors de la réunion du Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP). « Moins d’un quart des femmes accouchant sous le secret le font sans laisser aucune information, même non identifiante. » Pour faire baisser ce pourcentage, Roselyne Bachelot entend privilégier l’accompagnement plutôt que de contraindre les femmes à donner leur identité à leur entrée à la maternité.
Opposée à la proposition de la députée (UMP) Brigitte Barèges de supprimer l’anonymat tout en maintenant le secret (1), la ministre lui a confié une nouvelle mission. L’élue de Tarn-et-Garonne est chargée de piloter un groupe de travail élargi, en collaboration avec le CNAOP et le Haut Conseil de la famille, et incluant des personnalités qualifiées, des experts et des parlementaires. Objectif : faire des propositions concrètes, notamment sur l’accompagnement des femmes accouchant sous le secret, et particulièrement su
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