Les premières pages sont sombres, très sombres, puis, au fil de l’histoire, les cases s’éclaircissent. Car cette bande dessinée raconte le parcours de Roger, un homme qui, après avoir perdu l’espoir de vivre, le retrouve. Si Roger est un personnage imaginaire, dans L’espoir, tout le reste est vrai : à Colmar (Haut-Rhin), il y a près de quarante ans, le pasteur Bernard Rodenstein a créé, avec une soixantaine de personnes, l’association Espoir, en aménageant une vieille bâtisse pour y accueillir les personnes en souffrance. Ce premier lieu d’hébergement devait être temporaire. Finalement, il a fait des petits : un foyer de 24 places qui a hébergé « une cinquantaine de paumés », puis des permanences sociales, le « wagon » (un abri de nuit pour manger et se réchauffer), des ateliers de réinsertion par l’emploi, un service d’aide judiciaire, un service d’assistance aux personnes prostituées, une maison-relais… Duran
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?