La fermeture, en décembre 2010, de deux structures toulousaines, à l’Hôtel-Dieu et à la Fourcade, qui disposaient en centre-ville de places destinées aux grands précaires, puis le déplacement de ce public vers un lieu excentré ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase chez les travailleurs sociaux chargés de l’urgence sociale. « Pour les collègues de l’équipe mobile sociale, le travail de plusieurs années pour stabiliser ces grands précaires était réduit à néant, raconte Annabelle Quillet, conseillère en économie sociale et familiale (CESF) à la Veille sociale31 et membre du Groupement pour la défense du travail social (GPS) (1). Ils ont comptabilisé 22 morts dans la rue entre avril 2010 et mars 2011. Ils assistaient parfois à de
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?