« La maladie mentale est inégalement répartie au sein de la population, et moins les personnes sont dotées (socialement, économiquement, culturellement), plus la prévalence des troubles est élevée », rappelait, en 2009, l’enquête Samenta (1) sur la santé mentale et les addictions chez les personnes sans logement personnel en Ile-de-France. Après avoir rencontré 840personnes sans domicile fixe, les chercheurs estimaient qu’un tiers de cette population souffrait de troubles psychiatriques sévères, avec « un risque élevé de rupture sociale ».
Malgré la diversification des dispositifs de droit commun, l’accès au droit de ces publics en marge ou présentant une grande vulnérabilité reste problématique. Difficulté des personnes à se mobiliser, déperdition des informations, irrégularité de
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