Les relations entre la police et les citoyens sont-elles plus mauvaises aujourd’hui qu’il y a vingt ans ?
Elles ne se sont pas améliorées, et se sont même bien souvent dégradées. On peut le mesurer à travers la façon dont les policiers eux-mêmes perçoivent leurs relations avec les gens, et dans les sentiments qu’expriment les diverses composantes de la population à l’égard de la police. Nous sommes dans une situation de tension permanente, au mieux d’ignorance réciproque. Dans tous les pays développés, on s’est interrogé à partir des années 1990 sur la façon de recréer du lien avec la population. En France, en 2001, avec la loi sur la sécurité intérieure portée par Jean-Pierre Chevènement, ministre
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