Une filière par défaut

Lætitia veut devenir éducatrice de jeunes enfants ou éducatrice spécialisée. Anne rêve de s’occuper de tout-petits. Isabelle s’imagine aide médico-psychologique (AMP) « pour aider les jeunes en difficulté scolaire ». Iva se projette infirmière. Quant à Sabine et Aïta, elles se voient plutôt coiffeuses ou esthéticiennes. Restent Elfie, peut-être future vétérinaire, Prisca, qui s’orienterait volontiers vers des études de technicienne de laboratoire, et enfin Quentin, le seul garçon de la promo, qui ne sait pas bien ce qu’il fait là… Ces jeunes sont tous élèves d’une classe de BEP sanitaire et social du lycée polyvalent Eugène-Delacroix, à Drancy (Seine-Saint-Denis), et se préparent en réalité au métier d’auxiliaire de vie. Le réalisateur Philippe Troyon a passé deux ans à leurs côtés, des premiers jours de classe à l’obtention – ou pas – du diplô