En dépit des diverses recommandations qu’il publie régulièrement, Jean-Marie Delarue insiste à nouveau, dans son rapport annuel 2010 rendu public le 3 mai (1), sur la réalité des lieux de privation de liberté, « encore souvent celle de la vétusté et quelquefois du sordide, dans des établissements anciens et mal entretenus ». Etablissements au sein desquels certains droits fondamentaux des détenus – tels que le droit au maintien des liens familiaux ou celui de pouvoir s’entretenir avec le corps médical ou son avocat en toute confidentialité – sont quotidiennement bafoués. Et le contrôleur général des lieux de privation de liberté va pouvoir continuer à dénoncer ces insuffisances puisqu’il échappe à la fusion, initialement envisagée, avec le défenseur des droits (2). C’est « une autorité indépendante désormais bien établie dans le paysage institutionnel français », s’est félicité le président de la République dans un communiqué, soulignant l’importance de ses recommandations et avis « auxquels le gouvernement doit être particulièrement attentif ».
En 2010, pour la première fois, Jean-Marie Delarue a visité des « é
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