Des progrès restent à faire en termes d’organisation pour résorber les situations à risque dans les établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM). C’est en substance le constat du rapport des inspections des services pénitentiaires et de la protection judiciaire de la jeunesse sur « l’évaluation de la violence dans les EPM », qui vient d’être remis aux administrations concernées, peu avant l’agression d’une éducatrice par un jeune détenu à Meyzieu (voir ce numéro, page 24). Cette mission sur l’analyse du fonctionnement des EPM « à travers le prisme des violences » avait été commandée en juillet 2010 par les directeurs de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse, à la demande du directeur de cabinet du garde des Sceaux, dans le prolongement des travaux d’un « groupe de réflexion sur les violences à l’encontre des personnels pénitentiaires ». A partir de données statistiques, des réponses à un questionnaire envoyé aux chefs d’établissement et de visites de terrain, la mission esquisse une analyse quantitative et qualitative des actes commis à l’encontre des équipes des EPM. Les ch
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