A Montluel, dans l’Ain, la création d’un service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (Sessad), rattaché à un internat dont sont issus la plupart des professionnels de la nouvelle institution, a été accompagnée d’une longue recherche-action. Au cœur de celle-ci, animée par Pascal Roman, professeur de psychopathologie à l’université Lumière-Lyon 2, la question de la spécificité de l’accompagnement « à domicile » – notion incluant l’école – prodigué à des enfants de 3 à 16 ans qui présentent des troubles du comportement et/ou une déficience intellectuelle légère. « La pratique éducative du Sessad engage une modalité de lien spécifique, qui concerne tout à la fois le lien à l’enfant et à sa famille et le lien à l’équipe, identifiable au travers de la figure du délogement », expliquent Pascal Roman et Jean-Jacques Rossello, psychiatrepsychanalyste au Sessad de M
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