« Je me pose plein de questions. J’ai l’impression que je garde beaucoup de stress en moi, et ça m’épuise. » Dans le petit bureau du rez-de-chaussée de la maison de l’insertion (1), où est installée l’équipe du « projet de ville RSA » des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), la jeune femme parle d’une voix basse et un peu lasse. La psychologue Cristiane Zachariou ne l’avait pas revue depuis des mois et essaie de comprendre ce qui se passe. « Lorsqu’elle est arrivée pour la première fois ici, elle était très agressive avec l’équipe, jusqu’à ce qu’on réalise que c’était dû à une grande détresse liée à des difficultés familiales. A partir du moment où elle s’est mise à me parler en entretien, elle a brusquement changé, elle s’est démenée pour se sortir de sa situation et s�
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