Les « flashmob » devaient avoir lieu le 31 mars à Paris et dans une quinzaine d’autres régions. La FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale) et le « Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement » ont décidé de recourir à cette forme de mobilisation courte, visuelle et médiatique (1) pour « envoyer un signal fort au gouvernement » et aux services déconcentrés de l’Etat. Trois ans après le lancement de la « refondation » du dispositif d’hébergement et d’accès au logement, les associations jugent que les « engagements ne sont pas tenus », notamment celui d’assurer à chaque personne sans abri un hébergement digne et un accompagnement vers un parcours d’insertion. A la fin du dispositif hivernal, faute de moyens pour fonctionner toute l’année, « des centres d’hébergement vont fermer et des personnes vont être remises à la rue : 800 à Paris, 400 à Lille, 180 à Nantes, 150 à Bordeaux, 100 à Rennes et à Strasbourg… », alertent-elles. Confirmant les constats de la FNARS, une enquête de Médecins du monde réalisée entre décembre 2010 et fév
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