Toubo, Pop-corn, Era, Caline… Une vingtaine d’animaux familiers, lapins, tourterelles, hamsters, vivent à l’année dans un local de la maison d’arrêt de Strasbourg – un établissement pénitentiaire de 444 places, situé dans le quartier de l’Elsau, où s’entassent 700 détenus, y compris des femmes et des mineurs. Ce sont les détenus du bâtiment B, celui « des mœurs » et des prisonniers « fragiles », qui s’en occupent. Chaque jour, par groupes de trois ou quatre, les prisonniers volontaires viennent s’occuper de l’animal dont ils sont les « référents ».
Pour Daniel (1), cette heure hors de sa cellule est « un vrai bol d’air ». « Ici, c’est la liberté derrière les barreaux ; une he
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