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« Les sanctions éducatives renforcent ce qu’elles prétendent combattre »

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Pourquoi près de 80 % des collégiens sanctionnés sont-ils des garçons ? L’enseignante et chercheuse Sylvie Ayral a mené l’enquête au cœur de cinq établissements scolaires. Dans son ouvrage « La fabrique des garçons », elle montre que, pour les collégiens, la sanction est d’abord une façon de se conformer à une identité masculine stéréotypée véhiculée, entre autres, par l’institution scolaire. Et plutôt que de punir, estime-t-elle, il faudrait réfléchir à une forme d’éducation non sexiste.

Vous avez enquêté dans plusieurs collèges sur la répartition des sanctions entre garçons et filles. Pourquoi une telle recherche ?

En 2007, j’avais analysé les registres de sanctions de mon collège d’exercice à la lumière du genre. J’avais alors constaté une asymétrie sexuée massive, l’essentiel des sanctions s’adressant aux garçons. J’ai voulu vérifier cette observation à plus grande échelle sur des établissements ayant des caractéristiques variées. Cinq collèges m’ont permis d’examiner leur registre de sanctions, qui constitue la boîte noire de l’institution scolaire. On y voit ce qui se passe en termes de transgress

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