« Mon corps, que puis-je en dire ? Je l’aime. Ces seins ronds que j’aime sentir dans mes mains […]. Mais mon corps c’est aussi un visage. Un visage ingrat avec cette peau abîmée. » Le texte va avec une photo, celle d’une femme de dos, nue, la lumière venant caresser le flanc droit, lisse, laissant les plis dans l’ombre. Difficile de détacher les yeux de cette image, qui détonne du reste de l’exposition, constituée de portraits masculins ou de photos d’hommes debout, dans la rue, chaudement vêtus.
Pour cette exposition « Quelles vies ! », Olivier Pasquiers, membre du collectif Le bar Floréal, a rassemblé quatre séries de travaux en noir et blanc. Dans « Les oubliés de guerre », ce sont les visages abattus, le déracinement sur le fond anonyme des foyers Adoma de Beauvais (Oise), où sont venus, à la retraite, d’anciens combattants marocains de l’armée française, la plupart découvrant la France. Dans « Maux d’exil », réalisé
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