Dans un front uni, les organisations syndicales de psychiatres et de magistrats (1) se sont rassemblées, le 15 mars, devant l’Assemblée nationale, pour s’opposer au projet de réforme de la loi du 27 juin 1990 relatif à l’hospitalisation pour troubles mentaux, examiné en première lecture. Certains d’entre eux avaient appelé à faire grève « contre une réforme rétrograde et inapplicable des soins sans consentement ». Présenté une première fois en conseil des ministres en mai dernier (2), ce texte a été voulu par Nicolas Sarkozy après le meurtre, en décembre 2008, à Grenoble, d’un étudiant par un malade mental en fuite (3). Alors qu’aujourd’hui, seule une hospitalisation peut être décidée sous contrainte, ce projet prévoit la possibilité de contraindre les patien
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