Créée en septembre 2009 en raison de la persistance des difficultés rencontrées par les élus locaux dans leurs relations avec les gens du voyage, la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’accueil et l’habitat de cette population a rendu son rapport public le 9 mars (1). « Nous n’avons pas souhaité borner le champ de nos investigations à la seule évaluation de la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage », a indiqué son président et rapporteur, le député (UMP) de la Charente-Maritime Didier Quentin. Avec ses collègues Charles de la Verpillière (UMP) et Dominique Raimbourg (PS), il s’est aussi emparé des questions pratiques du maintien de l’ordre et de l’insertion de cette population dans la société française. Au final, leur rapport contient 15 propositions articulées autour de trois grandes orientations.
Le premier constat dressé par les parlementaires est que la réalisation des objectifs de création et d’aménagement d’aires permanentes d’accueil accuse un certain retard : « même si les 96 départements métropolitains ont adopté les schémas départementaux prévus par la
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