Craignant que la convention d’assurance chômage, sur laquelle les négociations ont débuté le 23 janvier (1), soit purement et simplement reconduite, trois organisations de chômeurs et précaires – AC !, l’APEIS (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires), le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) – lancent un cri d’alarme.
Elles appellent les partenaires sociaux à prendre « des mesures d’urgence sociale » pour « répondre à la situation dramatique du chômage ». Afin d’assurer « un niveau de revenu de remplacement décent » aux quatre millions de personnes privées d’emploi, elles demandent que l’assiette des cotisations soit élargie, les exonérations de cotisations patronales supprimées et les contrats précaires taxés lourdement. Elles souhaitent aussi l’ouverture du droit à l’indemnisation dès le premier jour travaillé quel que soit l’employeur, public ou privé. Elles réclament enfin la suppression définitive du statut de « fin de droits » et l’impossibilité pour Pôle emploi de radier les personnes sans leur assurer un revenu de remplacemen
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