« Vêtements pour enfants », « accessoires plage », « chaussures femmes hiver »… Dans ce grand hangar un peu triste, situé à la périphérie de la petite ville jurassienne de Champagnole, des cartons pleins s’entassent un peu partout. Devant un tapis roulant, deux femmes examinent minutieusement des vêtements qui viennent d’arriver. L’œil aguerri et le geste précis, elles vérifient qu’il ne manque aucun bouton, qu’ils n’ont ni accrocs ni taches, avant de les répartir dans des bacs destinés à alimenter les trois friperies de l’association. Quant aux recalés, ils finissent dans de grands sacs de rebut et seront revendus à une entreprise extérieure. Françoise Cappai est arrivée ici depuis plus de un an. Après avoir quitté Marseille et s’être séparée de son conjoint, cette mère de trois enfa
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