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Les juges des enfants sous tension

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Entre la montée en puissance du conseil général en matière de protection de l’enfance, les attentes répressives de la société et le poids croissant du parquet, le juge des enfants voit son identité bousculée. Pour autant, l’homme-orchestre de la justice des mineurs résiste, soucieux de défendre la spécificité de son approche. Un combat d’autant plus difficile à mener que les moyens manquent cruellement.

« Le juge des enfants est une création relativement récente dans le paysage judiciaire français, mais il est déjà atteint du syndrome du bébé secoué… », alerte Frédéric Chevallier, substitut général près la cour d’appel de Poitiers (1). Dans un contexte marqué par l’aggravation des difficultés sociales et la perte des repères de certains parents, la stigmatisation des jeunes, l’évolution du droit ou la montée en puissance de certains acteurs institutionnels, cette « figure de l’autorité bienveillante », selon Delphine Bourgouin, secrétaire générale de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF) (2), voit son identité parfois malmenée et l’exercice de sa fonction

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