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Une lueur dans la souffrance

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La compagnie Sara Veyron incarne sur scène des personnes âgées confrontées à la dépression et au suicide. Au final, les spectateurs peuvent interagir en devenant acteurs à leur tour.

« Tiens, c’est le fond de la bouteille, ça y est, nous voilà vieux, ma vieille. » Notes de musique mélancoliques. Pourtant, sur scène, Lucien, blouse bleue et mine rêveuse, trinque à son départ en retraite : « Quel bonheur de pouvoir faire tout ce que tu veux, maintenant », vantent ses collègues. Lui se sent plutôt « bon à rien », « mis à la poubelle », « inutile ». Sous forme de saynètes, les comédiens de la compagnie Sara Veyron, gestes lents et pas saccadés, parlent du tabou de la dépression et des pulsions suicidaires du troisième âge. A partir d’entretiens avec des personnes âgées et des professionnels, Georges de Cagliari a écrit cette histoire qui aborde la vieillesse et le passage à la retraite, la perte des facultés, l’isolement, le deuil et les relations de couple difficiles. Sur scène, la bouteille d’alcool n’est jamais loin de la tristesse.

Les raisons de la souffrance des personnages sont simples,

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