Se prêtant symboliquement au même exercice que les membres du gouvernement, le « Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement » a, le 24 janvier, présenté ses « vœux » à la presse. Non loin de l’Elysée, avenue de Matignon, devant l’immeuble vacant d’Axa occupé depuis le 27 décembre par le collectif Jeudi noir (1), il a publiquement interpellé Nicolas Sarkozy sur la gravité de la crise du logement. Une urgence sociale qui relève d’un « gâchis économique, social et sanitaire », s’est de nouveau indigné Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé-Pierre.
Nouveau coup de semonce médiatique, moins de trois mois après l’installation de tentes sur le ponts des Arts, à Paris, qui avait débouché sur un rendez-vous avec le Premier ministre, juste avant le remaniement ministériel. Les associations avaient alors exprimé leur exaspération, le gouvernement ayant surtout cherché à conforter sa politique actuelle (2). « Nous avons constaté le fossé entre la violence sociale que produit le mal-logement et la prise en compte de nos demandes, s’agace Christophe Robert. Il ne suffit p
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?