« Dans mon bureau, je recevais des salariés qui ne s’investissaient plus dans leur travail, qui éprouvaient une grande souffrance parce qu’ils se sentaient rejetés par l’entreprise, plus bons à rien. La sphère du travail débordait sur l’ensemble de leur vie, et je voyais des gens touchés dans leur être », se souvient Françoise Pérenon, assistante de service social d’Actis (1), une association de service social interentreprise située à Lyon. Depuis 2005, la jeune femme intervient une journée et demie par semaine au sein de la société Contitech-Anoflex, à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue lyonnaise. Subissant les effets de la crise économique, cet équipementier automobile du groupe Continental a vécu coup sur coup deux plans sociaux : ainsi, entre 2008 et 20
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