Voici seulement quatre ou cinq ans, chez ERDF-GRDF (1) Rhône-Alpes-Bourgogne, les risques psychosociaux, on n’en parlait pas. Cette question mettait mal à l’aise les agents et les cadres. L’expression elle-même faisait peur car elle charriait des images de harcèlement, de souffrance et de suicide. D’autant que, longtemps, il a régné au sein de l’entreprise une culture peu propice à la prise en compte de ces troubles liés à l’environnement professionnel. « Dans notre activité, notre culture très technique, cette approche n’était pas naturelle. C’était plutôt “tout va bien, même pas mal” », résume Pascale Champin, cadre ressources humaines (RH) au sein de l’unité réseau électrique, à Lyon. Une forme de déni ou de tabou, qui a néanmoins commencé à se fissurer à la suite des difficultés engen
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