Quelques mois après sa sortie du gouvernement, Jean-Marie Bockel est remis à contribution par François Fillon et il flotte sur ce retour comme une impression de déjà-vu. L’ex-secrétaire d’Etat à la justice a en effet été chargé par le Premier ministre d’une mission de six mois visant à donner une « impulsion nouvelle » à la prévention de la délinquance en France. Car, « même si nombre de maires se sont emparés des nouveaux outils » prévus par la loi du 5 mars 2007 (1), la mise en œuvre de ce texte ainsi que du plan national lancé en octobre 2009 (2) « réclame » une telle impulsion, justifie François Fillon dans sa lettre de mission.
Mais le contours des tâches confiées à l’ex-secrétaire d’Etat apparaissent plutôt flous. Le Premier ministre lui demande ainsi de « prendre les contacts nécessaires avec les acteurs de la prévention afin de mieux les associer à la relance de cette politique ». Le sénateur du Haut-Rhin devra également « établir des contacts avec les auteurs d’expériences étrangères réussies ». « Votre expérience sera utile pour dynamiser le partenariat entre les maires […], l’Etat et les autres ac
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