« Les professionnels n’écrivent pas », « les équipes ne savent pas écrire », se désespèrent rituellement les responsables d’institutions médico-sociales. Au fil du temps, à travers les propos et les textes des stagiaires auprès desquels elle est intervenue en formation initiale ou continue, Véronique Bodin, spécialisée dans la pratique des écrits professionnels, a de mieux en mieux cerné les difficultés que suscite l’acte d’écrire – ainsi que les multiples intérêts de s’y livrer. La découverte de ces écueils et bénéfices a commencé, pour elle, lorsqu’elle exerçait son métier d’éducatrice spécialisée. D’emblée, la nécessité de l’écriture comme outil de réflexion personnelle et de médiation entre collègues s’était imposée à la jeune professionnelle qui exerçait auprès d’adolescents déficients intellectuels. C’est ensuite l’impact des écrits transmis aux juges sous sa responsabilité qui préoccupera Véronique Bodin, alors chef de service d�
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