Dans la nuit pluvieuse, les réverbères forment des halos lumineux. D’une main, Cécile Condominas, éducatrice spécialisée, rabat sa capuche ; de l’autre, elle ouvre la porte du minibus blanc au logo bleu « Médecins du monde » pour y déposer les six Thermos de café qu’elle a préparés. Il est 22 heures et le Funambus commence sa tournée. Ce soir, comme deux nuits chaque semaine, l’éducatrice accompagnée d’une bénévole vont, en une dizaine de sauts de puce, rencontrer environ 30 femmes qui se prostituent dans les rues nantaises.
Le Funambus a commencé ses tournées en 2000. Aux manettes, aujourd’hui, une équipe de deux salariées – une coordinatrice et une éducatrice spécialisée – et d’une quinzaine de bénévoles, dont beaucoup de médecins et d’infirmières qui n’interviennent que le soir. « La mission est née en 1999, alors que nous tr
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