« Saluons tous ceux qui ont contribué à ce bel ouvrage, si chargé de talents, de rêve et de tendresse. Grâce à eux, les murs de la prison s’ouvrent à la beauté des couleurs et des mots », écrit Robert Badinter en dédicace de ce nouveau recueil de textes rédigés par des détenus de la maison d’arrêt de Colmar lors d’ateliers d’écriture – la suite de Derrière les murs, des êtres humains, paru en septembre 2009 (1). « Permettre à une personne incarcérée et peu familiarisée avec l’écriture, parfois illettrée, de rédiger une lettre, un texte, une poésie, c’est lui permettre de demeurer vivante », assure Marguerite Rodenstein, animatrice bénévole de l’association Espoir. Parmi les textes, quelques-uns sont anonymes, d’autres sont signés à plusieurs mains. Certains détenus parlent d’amour, beaucoup de leurs enfants ou de leur vie d’avant, aucun n’évite de parler du quotidien en prison ni des
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