Dans le coffre de Chantal Durand, une pelle et des chaussures de randonnée, indispensables pour exercer son métier… d’assistante de service social. « Bien obligée ! », commente-t-elle, emmitouflée dans sa coquette doudoune. Ce jour-là, le thermomètre affiche 1°C. Pas de vrais flocons à l’horizon, elle n’aura pas besoin de son équipement de choc. Sur la route qui mène à son bureau, des piquets rouges ou jaunes ont été plantés, pour délimiter les bords de route lorsqu’elle est enneigée : « On apprécie, en avril, quand ils les retirent. Ça veut dire que l’hiver est terminé ! » La travailleuse sociale parcourt 1 000 kilomètres par mois dans les zigzags des montagnes de la Lozère, pour rendre visite à des adhérents de la Mutualité sociale agricole (MSA), la plupart exploitants agricoles ou retraité
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