Certains départements sacrifieraient-ils une partie de leur mission d’aide sociale à l’enfance (ASE) sur l’autel de leurs impératifs budgétaires ? C’est en tout cas ce qu’explique l’ANAS (Association nationale des assistants de service social), s’appuyant sur un dossier technique de 26 pages (1). Interpellée sur des dysfonctionnements, l’organisation a lancé un appel à ses adhérents sur la question de la prise en charge financière par l’ASE de l’hébergement des familles sans domicile, notamment après des violences conjugales ou une expulsion locative et en l’absence de solution en centre d’hébergement. Résultat : dans plus de la moitié des 25 départements concernés par les réponses – que l’association a choisi de ne pas citer –, « le droit n’est pas respecté ».
Si elle relève une grand
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