Un mouvement international de « psychiatrie citoyenne » a été lancé les 6 et 7 décembre lors du premier colloque de ce nouveau courant, qui a pour but de proposer des alternatives à l’internement en hôpital des malades psychiatriques. Il a eu lieu à l’occasion des 20 ans de l’association « Les invités au festin » et des 10 ans du lieu de vie « Les Capucines », décrit dans On dit qu’ils sont fous et je vis avec eux (1) par leur fondatrice, la psychiatre Marie-Noëlle Besançon, qui a aussi écrit Arrêtons de marcher sur la tête ! Pour une psychiatrie citoyenne (2), avec Bernard Jolivet (3). 620 personnes – des experts psychiatres et des travailleurs sociaux français, mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de Suisse, de Belgique et du Bénin, ainsi que des usagers – ont participé à des ateliers. Leur but ? Dégager des propositions, qui seront adressées aux pouvoirs publics en janvier prochain.
Elles s’articulent autour de quatre grands principes de « psychiatrie citoyenne ». D’abord, il s’agit de « renforcer le rôle et la place des usagers en s’appuyant sur leur expertise et en professionnalisant leurs compétences ». L’
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