L’an prochain, le reste à charge des malades pour les médicaments « à service médical rendu modéré », dits à « vignette bleue » et les produits homéopathiques pourrait atteindre 75 %, et celui des dispositifs médicaux (compresses ou bandelettes de contrôle diabétique, etc.), 65 %, selon un projet de décret. Pourtant, le gouvernement n’avait laissé présager en septembre qu’un reste à charge de 70 % pour les premiers et de 55 % pour les seconds. Le CISS, la FNATH et l’UNAF (1), qui s’étaient déjà alarmés en septembre des augmentations annoncées (2), déplorent les déremboursements de médicaments « présentant de réels intérêts thérapeutiques ».
Le 7 décembre, la commission de réglementation de la caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM), composée de syndicats de salariés, d’employeurs, de mutuelles et d’associations, a voté contre le projet de décret, mais son avis n’est pas contraignant pour le gouvernement. Elle a dénoncé « une approche visant à générer des économies à court terme en augmentant […] le reste à charge des patients, souvent les plus fragiles, et en transférant la charge de financement
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