Le rapport sur la prévention de la délinquance des jeunes, bouclé par l’ancien secrétaire d’Etat à la justice, Jean-Marie Bockel, juste avant son départ, a suscité beaucoup de critiques : essentiellement centré sur la responsabilisation des parents, il accorde peu de moyens à la prévention sociale (1). Commandé par Nicolas Sarkozy, il n’est pas certain que ses préconisations soient vouées à rester dans les tiroirs. Pour cette raison, 13 organisations nationales (2) ont réagi en commun pour « rappeler un certain nombre de principes et préconisations sans lesquels il ne peut y avoir de prévention efficiente ». Elles appellent à une politique « transversale » et ambitieuse pour la jeunesse qui implique une cohérence des politiques publiques, inscrite dans la durée et avec des moyens. Les réponses, réclament-elles, doivent veiller à une « juste articulation entre responsabilité sociétale, collective et individuelle » et allier « prévention, protection, éducation, soin et sanction ». En réaction aux propositions du rapport, elles demandent de bannir tout lien de prédiction entre les difficultés psychologiques des jeunes enfants et les
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